Jennifer Connelly [Petits Sites entre Amis]

Jennifer Connelly, malgré son jeune âge, a déjà derrière elle une longue série de films, certes la liste n'est pas des plus glorieuses mais elle n'en reste pas moins conséquente. Souvent cantonnée à des rôles de jeune adolescente ou de jeune femme "un peu là pour faire belle", sa carrière ne connaît ni de véritable bas, ni de haut jusqu'au chef d'oeuvre qu'est Dark City.

Tout commence pour cette charmante actrice à NY, où elle voit le jour et où elle débute par des petits spots commerciaux. Je vous l'accorde, c'est plutôt classique! C'est alors, pour faire dans l'original, que mademoiselle se fait remarquée durant un casting, ce que lui permet d'être présentée au célèbre réalisateur Sergio Leone, qui l'engage immédiatement pour jouer auprès de Bob De Niro, Joe Pesci et Danny Aiello. Le film s'intitule Once upon a time in America et relate l'histoire d'une bande de mafiosos juifs. Cette saga démarre dans les années 20 à Brooklyn et a pour fond musical l'inépuisable Ennio Morricone. Puis elle tourne un film et un documentaire avec le spécialiste de l'horreur italien Dario Argento. Le film, c'est Creepers et notre toujours ravissante jeune femme y possède des pouvoirs assez particuliers. En effet dans cette histoire gore, Jennifer maintient des liens psychiques avec les insectes, ce qui lui est vraiment utile lorsqu'elle se retrouve poursuivie par... devinez quoi, un serial killeuuuur ! Heureusement elle y survit et enchaîne avec deux rôles d'ado un peu nian nian. Dans Seven Minutes in Heaven elle y parle d'amour(ette) avec son copain chez elle pendant que papa est parti, puis dans Labyrinth elle a une énorme et effroyable tâche à accomplir, celle de sauver son petit frère des mains d'un horrible monstre en parcourant un étrange labyrinthe. En gros, la pillule ne passe que quand on est jeune et donc forcément un peu con. Ce conte fantastique est tout de même soutenu par les musiques d'un certain David Bowie et est réalisé par Jim Henson, le créateur des Muppets (Aaaah Kermit et Miss Peggy...moi je ne m'en lassais pas).

Et les études dans tout ça ! Et ben, Jennifer va d'abord à Yale puis déménage deux ans plus tard sur la côte ouest pour intégrer Stanford où elle étudie le théâtre classique et l'art de l'improvisation. Entre temps, elle joue avec monsieur Mission Casse-Cou Patrick Dempsey dans Some Girls. Puis vient le film culte des fans de Jennifer, Hot Spot avec le fameux flic de Miami Don Johnson et la Candywoman Virginia Madsen. Culte? Euh oui, même si cette histoire d'un voleur de banque pris dans les griffes de deux femmes ne nous épargne pas de certaines longueurs et même si elle n'atteint jamais des sommets, ce film demeure pourtant une référence puisque nous pouvons y apercevoir l'envoutante plastique de Jennifer, qui parvient, malgré son rôle de femme mièvre et amoureuse, a nous enflammés (et j'ai un peu honte de le dire) en nous dévoilant son opulante pointrine. Merci au réalisateur Dennis Hopper à qui, n'oublions pas, nous devons aussi celle (de poitrine) de Jodie Foster dans le mauvais Backtrack. Fin du passage "with explicit sex content". Non, non c'est bel et bien fini, je n'y reviendrai pas avec Mulholland Falls où LA scène est encore plus explicite.

Bref, rien de véritablement extraordinaire pour Jennifer qui semble avoir du mal à conjuguer un vrai bon rôle dans un vrai bon film, et ce n'est pas son rôle phare dans Rocketeer qui me contredira. Elle y joue la fiancée d'un jeune et séduisant aviateur qui découvre qu'un homme volant serait une arme meurtrière pour la seconde guerre mondiale (bien sur? pourquoi n'y avons nous pas songé? hein pourquoi?). Mais heureusement arrive Dark City d'Alex Proyas, un film de SF parfait ! Un véritable bijou du cinéma contemporain, tant du point de la réalisation très stylistique que du scénario qui parvient à maintenir jusqu'au bout une intrigue bien ficelée. Dans ce film d'une éblouissante obscurité, elle incarne le contre poids du sensuel féminin face à la froideur des Strangers aux pouvoirs télépathiques; et elle y parvient parfaitement par l'intermédiaire de queques scènes clé comme son chant des années 40 ou bien encore ses retrouvailles avec Rufus en prison. Elle arrive enfin à mon goût à y déployer tout son charisme et j'espère qu'elle récidivera dans un avenir très proche.